Posts Tagged 'Bruxelles j’oublie tout'

Ô bercail

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D’un ultime tour là-haut, so long verts paradis,
rentrer un peu fripé où le vent m’a greffé
Ahuri atterrir sans avoir tout compris
et reprendre racines, cette vie ramasser.

Anne

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Dehors la nuit filait
Noire et sans souci
Sans en perdre une miette
De ton pas de souris
Passais d’une aile amie
Sur ta cour des miracles
Aux côtés de nos plaques
Diaphane reinette
tu gloussais de nos frasques,
Thérapie délicate.

Térébenthine, acétone,
bercés dans c’te Babylone
rehaussée à la chips
à la pils ou au pǔ’ěr
Dans l’épreuve solidaires
Sous tes fameux auspices
Dans le même bain fûmes
étanches aux concurrences
(et pour les plus malins
Le goudron et les plumes)
Et quand tortionnaires
Arrivaient les vacances
Nous livrant au désert
Voire à la délinquance
Tu filais à la mer
Aérer ton enfance.

J’apprends con qu’aujourd’hui
L’acide froid bizarre
De méchante maladie
T’enfonce dans le brouillard
Et te part de ta vie,
Qu’il est déjà bien tard
Pour te dire merci.

Vite ! vite !
Une chocolaterie !

Avoir hâlé

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Avoir hâlé, c’est beau, le rester, c’est chaud

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À propos de ci-dessus, l’intelligence artificielle fournie avec wordpress (qui abrite ce blog) dit ceci : « Le contenu est très court et manque de contexte ou d’explication. Ce que vous voulez dire par « Avoir hâlé, c’est beau le rester, c’est chaud » n’est pas clair, Pensez à fournir plus d’information ou dérouler votre pensée« . Il est bon d’avoir de la compagnie d’artifice.

Parallèlons

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Vibre, tremblote, tinte, corne et fraye
ton petit bonhomme de chemin de fer,
mastodonte, emporte-moi où dois aller,
advienne que puisse, j’ai poinçonné.
Mais redis-moi, pourquoi faut-il que tu m’enguirlandes sans arrêt
moi l’usager et mes tympans de ton bip vraiment véhément ?

Changer de chaîne

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Une bonne semaine

sans radio ni

infos en daube

servies.

À tes fontaines

j’ai bu, j’ai ri

Bruxelles sel de

ma vie.

Changer de chaîne

voir du pays

revenir à l’aube

verni.

Seul sur ma plaine  

je suis ici  

plus un microbe  

merci.

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Beau merle interdit

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beau merle interdit
surplombant la mélée des manants, des nantis, passant leur printemps gémissant car la pluie leur tombe dessus tout autant, vive la pluie !

Non, rien

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                   Parfois dans l'ombre grince une dent 
                   ou tel un zéro matinal 
                   sur Pearl Harbour pointé 
                   te tape sur l'épaule l'affreuse réalité. 
                   Heureusement d'autres fois non. 

En Forest

fenêtre sur la mer montée par temps couché, vent de travers en équilibre

D’ici la mer n’est jamais loin et l’on pourrait presque entendre siffler de Paris le train.

Peut-être le centre du monde, s’il n’était place Jourdan.

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Ailleurs, cet autre moi

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Forest, Hiver 63

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L’envol de l’école

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Ah si seulement les ministres et autres ampoulés décideurs de l’éducation nationale d’ici ou d’ailleurs pouvaient tendre une oreille à ce documentaire, aux forces en présence, à la volonté d’en découdre malgré les embuches avec le determinisme social, à la vie qui n’est pas d’abscisses et d’ordonnées…

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Un beau documentaire de Guillaume Istace dont j’ai eu l’honneur de faire la pochette (et le recto des trois CD).

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Pour en savoir plus

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De tram, mon sang n’a fait qu’un tour…

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De tram, mon sang n’a fait qu’un tour
Pour tomber en amour pour ce gentil blindé
et ses cris de ferraille jamais non ne m’oxydent
que ce soit à Bruxelles Roubais ou bien Koksijde.


Car en sa carapace je me sens malabar,
Et le temps et l’espace font d’étroits grantécarts

Comme au cinémascope on voit doux défilé
on gigote en dedans comme si on s’essorait
entre nous frères humains,
les belles et les vilains
sauf…

… sauf

… … sauf quand y a une grosse pube dessus collée.

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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