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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent
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Place des mouettes
Masque et tuba
chausses
et sous Sète
tu survoleras
Mars,
ses cratères, ses déserts,
ses monceaux de rover
dont certains c'est certain
ont croisé Dieu le Père
ou si tu y crois moins,
le très haut Georges Brassens
Qui n’a pas, ça me fâche
comme Rimbaud sa terrine
C’est à ça que je sache
qu’un génie s’entérine…
Et tu survoleras
la palourde autrefois vénérée
Restant sourde à ton ombre portée
Quand peinard l'ermite en pince pour ta visite
l’huître serre les fesses d’avoir à te filtrer
Et si l’oursin t’attend alangui de pied ferme
le dernier hippocampe grenouille en face aux thermes.
Thau, voilà
Comme l'étoile,
le Ségéla,
Toute vie peut-être que tu y verras
Est morte il y a longtemps déjà.
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De ses crayons de bois
toujours un peu épais
L’andouille fait ce que doit
Dépendre du réél
pour l’emporter chez soi
Un carré d’aventure
De ses crayons de bois
Au large d’Okinawa fut retrouvé le mois dernier masqué, palmé, le corps sans vie d’un fameux mangaka adepte (comme votre obligé) du tuba. Souvent depuis entre deux brasses je pense à lui.
Paix à son âme et inch Allah !
On ne pèse pas bien lourd et
il en faut du bagage
par les temps qui courent
pour être un peu léger…
Léger qui pas forcement ne flotte
Flotter qui pas forcement n’est gai.
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Skywalker matinal
tu ne dors m’a-t’on dit
jamais qu’en l’air.
Peut-être d’infimes siestes
éclair,
Comme la vie,
Comme passent les amis.
Ô temps, vieux carnivore, suspends ton larcin et goûtons à la joie de les voir virevolter, À la paix dingue de cette vérité vraie.
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Allons enfants de l'apathie
le jour de foire est rarrivé
Contre un mur de basse ironie
aux standards du Grand Interêt (bis)
Attendez-vous dans le champagne
à voir les funestes magnats
Qui baignent jusque dans nos draps
Ubérisent nos vies et nos campagnes
Aux palmes citoyens
Fuyez les pièges à cons
Coupons, coupons,
L’une pour voir si
son autre tombe ou non.
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J'aimerai saluer les goélands qui sont oiseaux épatants : D'abord car sous leurs airs farouches, Sans rouler nulle mécanique ni mouliner moindre tue-mouche pas une heure, qu'elle claque ou clique sans qu'ensemble ils ne rigolent. L'œil aquilin, l'aile sûre, ils pleurent hilares le bec au vent. Depuis quelques millénaires, ptérodactyles avé l'accent ! Mais surtout, quand par chez eux un petit prend son élan pour en l'air le tout risquer à ses premiers battements, Portant l’élève Livingston tout le clan se fait école, enceignant au plus serré ses premières heures de vol. Et puis, j’en ai jamais vu un qui scrolle. .
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La République,
Ta chaudière,
Pigeons, poissons
Printemps, guéguerre
Tout est en mars,
Et crotte de bique,
Ça fait vriller.
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Derrière les joncs la plage, son ressac et la mer, au delà l’Afrique, l’Antartique, Kerguelen et l’Angleterre enfin Zeebrugge, Forest, Limoges et puis le vent parmi les joncs.