Posts Tagged 'autobiographie par les plantes'

Tempus fugit tanto fissa (le broc)

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Antibioman (tranche de vie)

Pour une sombre histoire d’implant, on m’a prescrit des antibios que docile j’avalai après la notice mais, alors que depuis belle lurette je n’associe plus générique et pinard, v’là-t’y pas qu’après peu, je me sentis déroger et deviendre à moi même un peu trop étranger : Agressif, brutassou, nerveusement épaissi et par ces milligrammes rendu potentiellement si mauvais que j’aurai pu même sans fiches remplacer l’Hanouna.

Mettant à profit une nuit par les nerfs écourtée j’allai sur internette voir si j’y étais et j’y appris que certains antibiotiques peuvent mener quelques (peu mais certains) éléments de la population aux urgences psy pour n’en ressortir qu’en puzzle, nantis d’une nouvelle et riante ordonnance. N’insistons pas me dis-je, cette came n’est pas pour ma pomme et trois jours plus tard, encore traversé de sourdes bouffées rageuses je comprends mieux qu’on puisse interrompre une soirée monopoly à coups de katana, ou voir dans les Soulèvements de la Terre de dangereux fellagas°.

° par là je me demande en bon sibyllin si certains contemporains n’abuseraient pas des antibiotiques voire des alcaloïdes.

la viste


Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent

Pouët en vrac

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Dans son carnet va très mollo  
N’y risque qu'assez peu sa peau 
Soupese la rime à demi mot  
Pour faire bon poids, bien aller au  
Galetas douillet de ce vieux blog  
Où s’agrenouillent en bigoudis 
Par le bon ton, ses mots polis, 
Frisant d'un poil le monologue 
Si seulement un peu rigolo.
Mais garde, comme il est gentil, 
Le purulent rien que pour lui. 

Ces toits tranquilles…












Repétition

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Je te vous reviens ici hanté par ma chlorophylie.
Car si tout petit sous ces philodendrons plus hauts que la Treille, aux feuilles plus larges qu’une Citroën, euphorbes plus pointus que l'Beffroi, Yuccas plus longs qu’une Veille de Noël, plus denses encore qu'une Grande Braderie… Bref si sous ses misères incommensurables la Serre de Lille m'a offert un peu de l'Origine du Monde, j'ai je crois grâce à elle pu relativiser les caches-pots du salon.


Hanté vous dis-je et te remets la pétition
parallèlement aux éclaircissements de dame Aubry, car c'est un peu la faute à la rouille itou, brutale, impensée.
Et tout n'est pas perdu car le sinistre de l’intérieur maire de Tourcoing, le petit Gerald Darmanin, à la ville roi des poulets et de l'emporte pièce aura bientôt plein de cactées.


Attente encore

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Quelqu'un va venir,
ça ne fait pas un pli,
ou bien quelqu'une, 
mais qui ?

Un vieux rêve

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Elle est pas belle la vie d’où me vint l’épastrouillante occase d'étiquetter cet été une bière en gazouillant -les planètes n’étant pas mal alignées- un hommage à la ruine dont je fus moi-même un peu brassé.
Donc joie non dissimulée !
Merci à tous ceux qui dans la pénombre et l’espace temps ont œuvré à cette fin. Sans omettre feu Jean Marc Deleau et sa fameuse typo. 
Les stocks sur place semblent épuisés mais le château reste lui fermement ouvert aux visiteur·euse·s toutes les week-end que Dieu fera d’ici la fin octobre.

(l'abus d'alcool certes est périculeux pour le méninge des ceusses qui font rien qu’à boire à tort et de travers mais je mets toutefois le lien vers le site du distributeur des fois que la présente fierté produirait un petit effet sournoisement publicitairisant)
Honnètement elle est bonne, légère et bien balancée mais hélas un peu chère.

Allergia

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Où pullulent pollens
Abondant dans l'haleine
démuni, j'éternel 
dans mes bien courtes ailes. 


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Tandis quau loin résonnent les cloches de Notre Dame

et un joyeux juillet a tutti

Hors champs, des salades.

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Ici j’eusse aimé pour saluer ce redoux facétieux vous lier une reprise de « sometines it snows in april » par les Ramones mais j’ai beau gougueuler rien ne vient.

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On est bien peu de chose

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On est bien peu de chose
On en nait pourtant plein
Puis poussent les névroses,
Et dru l’poil au destin.
Sous les pépins qui s’amoncellent se jete-t’on avec l’eau du bain ?
Faut-il sous le poids des nouvelles notifiées à tout bout de train
scroller sans cesse et sans répit au puit sans fond de l’iphone vain ?
Vaut-il mieux pas un poste à piles tourné voire même sur Europun ?
et puis surtout, (surtout en ville) se cultiver son for jardin ?

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Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

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