Posts Tagged 'autobiographie par les plantes'

la viste


Les antennes hérissent
Les toits hauts qui glissent
Sous les cieux propices
Les fruits orangissent

Pouët en vrac

.

Dans son carnet va très mollo  
N’y risque qu'assez peu sa peau 
Soupese la rime à demi mot  
Pour faire bon poids, bien aller au  
Galetas douillet de ce vieux blog  
Où s’agrenouillent en bigoudis 
Par le bon ton, ses mots polis, 
Frisant d'un poil le monologue 
Si seulement un peu rigolo.
Mais garde, comme il est gentil, 
Le purulent rien que pour lui. 

Ces toits tranquilles…












Repétition

.

.



Je te vous reviens ici hanté par ma chlorophylie. 
Car si tout petit sous ces philodendrons plus hauts que la Treille, aux feuilles plus larges qu’une Citroën, euphorbes plus pointus que l'Beffroi, Yuccas plus long qu’une Veille de Noël, plus denses encore qu'une Grande Braderie… Bref si sous ses misères incommensurables la Serre de Lille m'a offert un peu de l'Origine du Monde, j'ai je crois grâce à elle pu relativiser les caches-pots du salon. 


Hanté vous dis-je et te remets la pétition 
parallèlement aux éclaircissements de dame Aubry, car c'est un peu la faute à la rouille itou, brutale, imprévue.
Et tout n'est pas perdu car le sinistre de l’intérieur maire de Tourcoing, le petit Gerald Darmanin, à la ville roi des poulets et de l'emporte pièce aura bientôt plein de cactées.


Attente encore

.

Quelqu'un va venir,
ça ne fait pas un pli,
ou bien quelqu'une, 
mais qui ?

Un vieux rêve

.
Elle est pas belle la vie d’où me vint l’épastrouillante occase d'étiquetter cet été une bière en gazouillant -les planètes n’étant pas mal alignées- un hommage à la ruine dont je fus moi-même un peu brassé.
Donc joie non dissimulée !
Merci à tous ceux qui dans la pénombre et l’espace temps ont œuvré à cette fin. Sans omettre feu Jean Marc Deleau et sa fameuse typo. 
Les stocks sur place semblent épuisés mais le château reste lui fermement ouvert aux visiteur·euse·s toutes les week-end que Dieu fera d’ici la fin octobre.

(l'abus d'alcool certes est périculeux pour le méninge des ceusses qui font rien qu’à boire à tort et de travers mais je mets toutefois le lien vers le site du distributeur des fois que la présente fierté produirait un petit effet sournoisement publicitairisant)
Honnètement elle est bonne, légère et bien balancée mais hélas un peu chère.

Allergia

.

Où pullulent pollens
Abondant dans l'haleine
démuni, j'éternel 
dans mes bien courtes ailes. 


.

.

Tandis quau loin résonnent les cloches de Notre Dame

et un joyeux juillet a tutti

Hors champs, des salades.

.

.

.

.

.

Ici j’eusse aimé pour saluer ce redoux facétieux vous lier une reprise de « sometines it snows in april » par les Ramones mais j’ai beau gougueuler rien ne vient.

.

On est bien peu de chose

.

.

.

.

On est bien peu de chose
On en nait pourtant plein
Puis poussent les névroses,
Et dru l’poil au destin.
Sous les pépins qui s’amoncellent se jete-t’on avec l’eau du bain ?
Faut-il sous le poids des nouvelles notifiées à tout bout de train
scroller sans cesse et sans répit au puit sans fond de l’iphone vain ?
Vaut-il mieux pas un poste à piles tourné voire même sur Europun ?
et puis surtout, (surtout en ville) se cultiver son for jardin ?

.

.

Globalement…

.

.

.

Bêtement parfois j’me demande,
par la fenêtre, l’œil égaré
quelle cible font mes coordonnées
pour les stratèges de ce bas monde
et celles de celles et ceux qui comptent,
et partout mêmement condamnés,
brillent, enchantent, repoussent l’immonde
par la seule fête d’exister.
Quelle paille sommes-nous,
Femmes et enfants,
sous l’œil froid des empireurs ?
Que pèse d’être né dans les choux
face au char ou au bulldozer ?

.

.



.

.

Tout disparaitra mais…

.

.

.

l’Eunice a soufflé si fort sur les cimes de France que vla ti pas que la presse m’apprend que le mur du presbytère où j’avais en CP peint une fleur plus haute que ma pomme s’est vu concassé par la chute d’un tilleul centenaire qui passait par là.

Ladite fleur avait été il y a quelques ans pulvérisée par un ravalement sacrilège et c’est vengé par le vent que tu me lis.

.

.


Antoine b vit dans l'urgence absolue de rentabiliser toute chose, mais le moins possible ou peu s'en faut, et avec son bic six couleurs ou son austère pointe sèche, il longe ce vaste monde que d'aucuns trouvent petit.

le petit vaste monde…

Vous pouvez recevoir à domicile la dernière mouture de ce blog à l'instant T de sa publication.
Il suffit de déposer ici une copie conforme de votre adresse mail

Rejoignez les 238 autres abonnés