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Sur la toile cirée
l’Avant repose en paix
Et l’Après rape un peu
Au bout du fil, l’araignée sifflote
« Demain sera toujours demain »
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
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Sur la toile cirée
l’Avant repose en paix
Et l’Après rape un peu
Au bout du fil, l’araignée sifflote
« Demain sera toujours demain »
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Quelques instants en lisière de la civilisation.
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Apparemment dans l’ordre, les jours glissent de et vers l’inconnu, rien de neuf,
tout à bas bruit va, tout va, tout mue… Touchons du bois.
Merci à Claire Farah pour ce beau papier bleu qui a peut-être échappé à l’aquiline plume de feu Christophe mais pas aux poils dur de mes timides pinceaux.
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Mais que diable faire si les feuilles jaunissent ?
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Ah fondre en ce salon et recueillir dans les effluves de synthèse
les dernières nouvelles du monde de proximité.
Avec l’accent…
Et quand au sortir de ce lieu capital j’avise le sol par capillarité jonché,
d’un haussement d’épaule bien dégagée je balaie le gris cri du temps qui passe.
car qu’importe la coupe tant qu’on a l’ivresse.
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Quoiqu’il en soit croyez le moi.
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Soudain, loin déjà du leroymerluche je ne l’eus plus,
ce stylo quatre couleurs flambant neuf et honnêtement acquis
je l’avais à l’instant à l’accueil prêté à une créature qui ne me l’a pas rendu.
Qu’en a-t’elle fait ?
L’a t’elle posé sur sa cheminée en souvenir de la blague qui en ce matin l’avait un peu déridée ?
A-t’elle fondée quelque paganerie bleue noire verte et rouge ?
Non point nenni et deux jours plus tard, quand je revins, la félonne avait disparu et mon stylo, presque englouti par l’anonymat de la grande distribution, ornait le plastron d’une des accortes collègues de l’aimable comme une porte de prison (article disponible uniquement sur commande)
Que pouvais-je faire ?
moi qui viens depuis un mois presque tous les jours et n’est même pas reconnu ?