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Sans Titre (Dans le poste) -pour Syntone-
Mathieu Gallet a beau nous jouer ses plus belles cassettes,
au bout d’un moment on perçoit comme une diette,
et la grève illimitée derrière les bluettes acidulées.
On sent des artisans des ondes la colère ravalée
derrière la peinture fraiche de la Maison Ronde
et si soudain on n’est plus d’infos gavés,
on voudrait des nouvelles de ces mouvements sociaux.
…
Puisse cette affaire de moquette fumer ce despote à galène
puisse-t’on voir sinon sa tête de bellâtre gérant au bout d’une antenne
au moins sous le pont Mirabeau son parachute en torche
et tout petit déjà loin passer le Havre pour Harvard,
à son clan d’eugénistes du Service Public renvoyé
sous les yeux ravis de nos feuilles enfin rendues à la bonne radio
ringarde puisqu’exigeante dans un paysage par ailleurs atone
tant il est bariolé de pub, de copyrights et d’hurleurs compressés patentés stéréo.
Merci ô mesdames et messieurs les grévistes de tenter de sauver notre radio.
Cela dit, il n’a pas complètement tort, le lisse Mathieu Gallet, l’homme qui cru inventer la radio filmée :
le numérique a du bon , il permet d’écouter la confrontation de ce « beau gosse »° et de ses administrés justement remontés.
et de signer la pétition de soutien à un service public nécessaire et ambitieux.
° d’après Pascale Clarck, artiste maison, passionaria de sa propre et bonne cause, DJ rebelle de la mèche pérmitente, soutenue elle par Jean Patrick Bourdin Cohen, roi du pétrole s’il en est.