
Miracle d'après guerre dont le départ nous laisse encore plus entre petites gens,
sauve qui peut et merci infiniment
Et bien le bonjour au panthéon.
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
Miracle d'après guerre dont le départ nous laisse encore plus entre petites gens,
sauve qui peut et merci infiniment
Et bien le bonjour au panthéon.
.
Des chambres de bonne ? un galetas ? on ne sait pas, on sent bien que qui là vécut n’eut pas besoin de tout lire Zola mais les temps changent et place des Vosges Anne Hidalgo élève du rat et aux étages du Marais cage on trouve l’oseille et le bon gout et l’odorat.
.
Il y a un an déjà nous quittait dit-on l’Alain Rey,
bah non, j’ai vérifié, il est toujours sur ma cheminée
et bien en chair avec ses petits roberts, n’en déplaise aux pros du deuil.
Mille grâces encore à lui d’être passé par ici nous montrer, souvent à l’œil, d’où sort la langue, ça aide à la tirer.
Et merci chère Marraine (si tu me lis) pour l’impérissable présent.
.
.
.
.
.
.
.
Malgré nos remparts intissés
nos enivrants forfaits
nos belles assurances, nos SUV et nos jouets par milliers
On pèse pas lourd
Face à l’État qui gouvernaille
et ne parvient à prendre sous l’aile de quelques 10 millions de Belgiens
(mille fois mille)
que douze
(une fois douze)
mineurs isolés issus de Lesbos en lambeaux,
douze enfants (en miettes eux aussi).
Malgré nos certitudes
de sucre rose enrobées,
sur fond bleu étoilé.
le dédain sans nom,
les œillères à foie jaune de ceux qui nous gouvernent
et se gobergent à nos contributions
méritent indubitablement notre plus ardent mépris,
… youpi ! ça fait de l’exercice.
Et le masque à cet endroit a bien peu d’interêt,
Car en ce genre de miroir on peut toujours se croiser.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Question : »qu’est-ce qui est vert, au fond des bois et qui pue ? »
Réponse : « un scout mort »…
Ce soir le scout mort en moi bat de l’aile
car le sacré Graeme Allwright a levé le camp et pour bien des raisons,
je le salue et le remercie d’être passé par ici bas.
N’en a-t’il pas initié beaucoup aux méandres de l’addiction, aux turpitudes de la volonté avec cette rengaine hymnique incontournable autour du feu, à fredonner en corvée de bois ou reprise en chœur le dimanche en kermesse alors qu’on a jamais mais alors jamais (encore) bu que du lait ?
Et puis pour cette douce anarchie fine.
merci.
.
.
(Oui c’est de l’huile d’olive, et de la fameuse ! )
.
.
.
Ce qu’il a fait de toi,
ce que tu en feras.
.
.
.
.
.
.
.
L’ange surfe,
Paissent les plombs
Raisonnent les caissons
Repoussent les nouilles.
Les repas sont tous pris
les puces pianotent et
-on vous l’accorde-
la carpe reprendra bien un peu d’élan…
Serge, d’attaque toujours, dans son gant de velours
graisse quelques pattes
sucre quelques fraises…
.
.