
.
.
L’apprentie bombinette une fois
Repue d’emplettes,
Remaquillée de frais
Et d’édifiant Voici bercée
Par l’ennui submergée sombra
Dans les bras de Morphée (sncf)
Une chose est sûre
Même en rêve, je n’y étais pas.
.
.
.
(il faut tout faire pêter, mais doucement)
.
.
L’apprentie bombinette une fois
Repue d’emplettes,
Remaquillée de frais
Et d’édifiant Voici bercée
Par l’ennui submergée sombra
Dans les bras de Morphée (sncf)
Une chose est sûre
Même en rêve, je n’y étais pas.
.
.
.
.
.
.
.
.
Et peu à peu, à l’ombre des hashtags glisser en Kardashie.
Mais je suis un félon et vous l’aurez noté,
elle lisait bien un livre et c’est moi qui l’ai posté.
.
(supplément gratuit)
.
.
Non loin de là, dans l’angle mort, un baroudeur loin de sa mère la dévorait des yeux.
.
Et moi, qui étais-je donc ?
et où allai-je alors ?
.
…
.
.
.
.
.
Blindé, nanti, j’erre ma tonne dans la ville indolente et in fine, ma ronde conclue, je supute comme coule une bielle que le monde s’en fout.
.
.
.
.
.
.
De tram, mon sang n’a fait qu’un tour
Pour tomber en amour pour ce gentil blindé
et ses cris de ferraille jamais non ne m’oxydent
que ce soit à Bruxelles Roubais ou bien Koksijde.
Car en sa carapace je me sens malabar,
Et le temps et l’espace font d’étroits grantécarts
Comme au cinémascope on voit doux défilé
on gigote en dedans comme si on s’essorait
entre nous frères humains,
les belles et les vilains
sauf…
… sauf
… … sauf quand y a une grosse pube dessus collée.
.
.
.
.
.
.
.
O Bonne Mer, tu nous en donnes
des vagues à l’âme, de blonds embruns, des heures planes
à ne faire rien que barboter sous les nuages évaporés
Ah ! scruter sous tes bigoudis les hauts fonds d’entre deux bouées
Ah ! braver -tant qu’on a pied- ta secrète immensité.
Ô Bonne Mer, Tu sales nos vies proprettes
Tu décoiffes, tu délies, retournes et rejettes
les fétus que nous sommes à leurs pâles conquêtes
et nos corps bradassés à nos ronds de serviettes
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
il faisait un temps à ranger les méduses,
un léger vent du large retournait les crêtes
de jolies vaguelettes s’éclaboussant entre elles, et souriant
dans mon costume de phare, je refaisais la planche.
.
.