
vœux calendrons.
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(il faut tout faire pêter, mais doucement)
vœux calendrons.
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La République,
Ta chaudière,
Pigeons, poissons
Printemps, guéguerre
Tout est en mars,
Et crotte de bique,
Ça fait vriller.
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Derrière les joncs la plage, son ressac et la mer, au delà l’Afrique, l’Antartique, Kerguelen et l’Angleterre enfin Zeebrugge, Forest, Limoges et puis le vent parmi les joncs.
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Sous ces balcons à la rouille,
derrière ces trumeaux de sel rongés
on s’est un jour au gaz aimé
avant de tout avoir en douille,
on s’est serré auprès du poêle
avant d’être chauffé au central.
Sous l’émotif carreau ciment,
à travers les tomettes qui en
ont vu de belles et gratinées,
passe le temps dur des années
et le wifi
et la cinq g.
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Comme recraché par ma mémoire accompagné d’un impeccable jazzband, Jonasz répétait pour Fernande, la mer, les morts et nous. Merci Michel.
Pendant ce temps dans sa clim’ le bon vieux maire de Sète rêvait peut-être qu’il dans le marbre faisait tailler au père Brassens un mausolée parcequ’à cent ans avoir une telle tombe de manant c’est vraiment du monde se moquer.
Allez, dansons le madison. (Vive le son, vive le son…)
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Allez, n’en faisons pas un secret et ceci sans vouloir quiconque éxpater mais du Cantal à la Sibérie, de Venise aux Patagonies, de Molenbeek à Paris ou de Sète à Feluy, j’y tiens -ô combien- à ma petite sieste.
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. . Vague suis loin d’Hokusaï Sur les galets fonds ébloui et non.
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Un jour qu’il faisait beau, m’a pris la soudaine envie de tuer le temps
et de rester à siroter ce café inespéré en regardant couler les ombres et les gens. Gentillement.
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En été la mer arrive au bord de nous
Qui quasi nus sur la plage abandonnés
À nos peaux de crèmes laissons
Sourdre l’enfance, nos pores éblouies.
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En harmonie, à l’univers
Sommes l’ardent chainon manquant
Entre le congre et la tuyère
Entre particule fine et néant
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